L’ascension de Yokaï Watch en France : un phénomène culturel et ludique

En 2016, Yokaï Watch débarque en France, défiant le géant Pokémon avec son univers unique et ses mécaniques innovantes. Découvrez comment cette franchise japonaise a su captiver les joueurs et s’imposer dans le paysage ludique français, tout en s’inspirant du riche folklore nippon.

L’arrivée de Yokaï Watch en France

2016, France, le géant Pokémon voit débarquer un concurrent déjà solidement implanté au Japon, Yokaï Watch. Dès lors deux clans vont s’affronter : les inconditionnels de Pokémon contre les partisans du petit nouveau, qui arrive avec fracas en Europe et étale son univers dépaysant et fascinant aux yeux des heureux possesseurs de la Nintendo 3DS/2DS.

Gameplay et mécaniques de combat

Sur le plan du gameplay, dans la contrée des Yokaïs, lors des combats, il faut faire tourner une roue pour interchanger les Yokaïs entre zones de repos et de première ligne, c’est une nouveauté et un changement radical par rapport aux combats de Pokémons. Les pro-Yokaïs trouvent cela génial, tandis que les résistants du clan Pokémon blâment le manque de stratégie des combats. Autre différence notable, les Yokaï ne s’attrapent pas, il faut devenir leur ami pour qu’ils acceptent de rejoindre notre armée.

Succès en Occident et adaptations

Au cours d’une poignée d’années, les Yokaïs se sont bien défendus en Occident : sur 3DS/2DS : 2 suites et une série de jeux parallèle, Yokaï Watch Blasters, un dessin animé très drôle, enfin surtout en VOSTFR, la version doublée en français anéantissant une partie de l’humour ravageur, et pas forcément destiné aux plus jeunes, de l’animé. Il suffit pour s’en apercevoir de se pencher sur le Yokaï Corniot (Jinmenken), alias Comiot en VF, ou la fusion improbable et hilarante d’un caniche et d’un salaryman nippon, poissard de haut niveau. Un Yokaï Watch 4 sur Switch qui faisait baver tous les fans de la série, n’est finalement sorti qu’au Japon, les attristant assez pour qu’ils s’en souviennent encore.

Yokaï Watch en manga

Yokaï Watch paraît aussi en manga, autre terrain d’affrontement entre Pikachu et Jibanyan. Jibanyan ? Oui le petit chat fantôme écrasé par un camion et revenu sous la forme d’un Yokaï. Il est à Nathan ce que la souris électrique (pika pika) est à Sacha. Après un long bras de fer, Pikachu atomise ce pauvre Jibanyan, qui n’a plus qu’à rentrer à Granval avec sa clique de Yokaïs. Mais derrière son apparente disparition du paysage ludique français, un feu a été secrètement entretenu jusqu’à aujourd’hui dans le cœur de tous les fans de Yokaï Watch, c’est du moins ce que j’espère fortement. Ainsi, ils continuent d’attendre le retour de leurs fantômes favoris.

Les Yokaïs : des créatures du folklore japonais

Les Yokaïs seraient donc des fantômes ? Oui c’est ça, et c’est plus que ça : ce sont des esprits, des monstres, des créatures fantastiques, qui de tout temps ont peuplé l’imaginaire et le folklore du Pays du Soleil Levant. Ne se limitant pas à Yokaï Watch, leur invasion du territoire de nos rêveries et de nos jeux est antérieure et bien plus vaste. Et pourtant, il faut le reconnaître, cette licence fut et reste pour eux un excellent ambassadeur.

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Aurel B

Passionné de culture manga et de jeux video

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